Projet pour le Premier Siècle Populaire
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Projet pour le
Premier Siècle Populaire

Motivation et Déclaration de Principes

Le 3 juin 1997 , un groupe d’activistes américains qui se décrivent eux-même comme des néo-conservateurs , communément appelés depuis lors les « néo-cons » dans le monde anglo-saxon , et certains de leurs partisans les plus inconditionnels ont publié sur la toile une « Déclaration de principes » pour leur Project of the New American Century (Projet du Nouveau siècle Américain) , aussi connu sous le sigle PNAC. Dans ce texte, ils déclarent : « Nous avons pour objectif de convaincre du bien fondé d’un leadership américain mondial et d’y rallier des partisans. Alors que le 20ème siècle s’achève , les États-Unis se présentent comme le pouvoir mondial prééminent. Ayant guidé l’Occident jusqu’à la victoire lors de la Guerre Froide , l’Amérique fait maintenant face à une opportunité et à un défi : les États-Unis ont-ils la vision de construire sur les victoires des décennies passées ? Les États-Unis sont-ils résolus à façonner un nouveau siècle favorable aux principes et aux intérêts américains ? »

De tels « principes et intérêts américains » furent annoncés pour la première fois le 24 février 1948 au début de la Guerre Froide par Georges Kennan — qui était à l’époque directeur du State Department Planning américain (Bureau de Plannification du Départment d’État américain) et diplomate, auteur de la doctrine d’encerclement de l’Union Soviétique qui détermina la politique américaine tout au long de la Guerre Froide. Ce qui suit est un passage clé de la déclaration de Georges Kennan (c’est nous qui soulignons):

« Nous [les Américains] possèdons environ 60% de la richesse du monde mais représentons seulement 6,3% de sa population. Notre véritable tâche dans la période qui s’annonce (sera) de maintenir cette position de disparité. Nous ne devons pas nous bercer d’illusions et croire que nous pouvons nous permettre le luxe de l’altruisme et de la bienfaisance mondiale… Le jour est proche où nous devrons agir comme une véritable puissance. Ainsi , moins nous serons freinés par des mots d’ordre idéalistes mieux ce sera. »

Durant les cinquantes années suivantes , tous les gouvernements successifs des États-Unis ont été fidèles à ces « principes et intérêts américains » en faisant la guerre pour la suprématie économique et politique et en déposant des chefs d’État élus légitimement à travers des coups d’Etat fomentés par la CIA sous le prétexte d’apporter la « liberté » et la « démocratie » à des pays tels que le Guatemala et l’Iran dans les années cinquante, le Congo dans les années soixante, le Chili dans les années soixante-dix, le Nicaragua dans les années quatre-vingt et bien d’autres. Cependant , ces chefs d’Etat soutenus par les États-Unis se sont toujours révélés être de sanglants dictateurs , qui servirent très bien les intérêts des multinationales américaines , mais n’apportèrent que misère et souffrance à leurs propres nations.

Les hommes qui ont énoncé la doctrine du PNAC ont réussi à installer en l’an 2000 leur propre candidat au siège présidentiel américain au moyen d’une élection pour laquelle seulement 50% de l’électorat américain ont voté et plus de 50% ont voté pour le candidat de l’opposition. Le frère du candidat néo-con était l’un des signataires de la Déclaration de Principes du PNAC. Au moment de cette élection , il était aussi le gouverneur de l’état de Floride dans lequel des milliers d’électeurs qui avaient voté pour le candidat de l’opposition virent leur droit de vote vidé de sens par les méthodes les plus grossières que l’on puisse imaginer, assurant ainsi la victoire finale à son frère.

À l’aide de tels moyens , les néo-cons et leurs partisans ont pris le pouvoir aux États-Unis au début de ce siècle et ont immédiatement commencé à mettre en place le plan du PNAC de Septembre 2000 rebaptisé Rebuilding America’s Defenses : Strategy, Forces and Ressources for a New century (Reconstruire les Défenses de l’Amérique : Stratégie, Forces et Ressources pour un Nouveau Siècle). Pour ce premier test capital du plan du PNAC , ils ont ignoré durant l’année 2003 à la fois leur l’absence d’un mandat des Nations Unies et l’opinion publique mondiale en envahissant l’Irak sous le prétexte de chercher des armes de destruction massive, en dépit du fait que les inspecteurs des Nations Unies rapportaient régulièrement les grands progrès accomplis dans cette direction et que même un personnage publique aussi ultra-conservateur que le Pape s’opposait à cette invasion militaire.

NOUS, LES SOUSSIGNÉS, pensons que la vaste majorité de la population mondiale est maintenant sévèrement opposée aux politiques néo-conservatrices, qui se moquent totalement des principes fondamentaux que sont la liberté et la démocratie. Nous proposons donc un cadre d’action pour l’établissement d’une véritable liberté et d’une véritable démocratie , appelé le Projet pour le Premier Siècle Populaire , ou PPSP, qui défend des politiques vouées à bénéficier à tous les peuples de ce monde, indépendamment de leur race, opinion, nationalité, religion ou de toutes autres charactéristiques divisant l’espèce humaine.

Les principes défendus ici par le Projet pour le Premier Siècle Populaire (PPSP) sont les suivants :

Le PPSP défend l’idée d’une réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies afin que tous ses membres soient élus par l’Assemblée Générale et que le droit de veto soit aboli.

Le PPSP ne reconnaît aucune nation comme étant dans une position de « leadership mondial » mais estime que toutes les nations sont des partenaires égaux en conformité avec les principes de la Charte des Nations Unies.

Le PPSP préconise l’élimination des armes de destruction massive sous le contrôle des Nations Unies par toutes les nations qui en possèdent , y compris par la nation qui fut la première à employer de telles armes de destruction massive contre des populations civiles innocentes lors des bombardements nucléaires d’Hiroshima et Nagasaki.

Le PPSP condamne toute forme de terrorisme, que ce soit le terrorisme d’Etat qui consiste à bombarder d’autres nations et à assassiner des populations civiles, ou le terrorisme des mouvements clandestins qui détruise des cibles civiles sélectionnées ; de même, le PPSP préconise que des cours de justice internationales jugent ceux qui sont responsables de ces actes inhumains, indépendamment de leur rang militaire ou de leur status politique, comme des terroristes ayant commis des crimes contre l’humanité.

Le PPSP préconise que la lutte contre le terrorisme soit confiée à des agences spéciales des Nations Unies et que l’ONU ne permette à aucune nation de s’arroger le droit de policier international dans le but de faire avancer ses propres intérêts politiques et économiques.

Le PPSP maintient que toutes les femmes et hommes ont de façon égale le droit inaliénable de jouir de façon durable des richesses naturelles offertes par la Planète Terre et de la richesse matérielle produite par le labeur d’innombrables générations d’hommes et de femmes qui ont apporté à l’espèce humaine le niveau avancé actuel de technologie dans son développement historique.

Le PPSP défend l’idée d’un système mondial de démocratie participative dans lequel les décisions politiques et économiques majeures seraient prises à la base , éliminant ainsi les politiciens corrompus et les directeurs exécutifs , ainsi que les autres exploiteurs du travail des hommes et femmes, travailleurs assidus.

Le PPSP préconise le niveau maximum de liberté individuelle pourvu que l’exercise de cette liberté ne porte pas préjudice aux autres membres de la société par l’exercice de la violence physique, de la pression psychologique ou de l’exploitation économique.

Le PPSP anticipe un futur dans lequel toutes distinctions nationales et de classes s’évanouiront et l’espèce humaine jouira d’un monde meilleur dans lequel chaque enfant, jeune, femme et homme sera capable de réaliser son potentiel d’être humain dans la plus grande mesure possible.

Le 14 Mai 2003

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Róbinson Rojas, directeur de PPSP , Co-éditeur de la Banque de Données RRojas et de Puro Chile. La mémoire du peuple.- UCL, University of London, Royaume Uni.

Stéphanie Saumon, Co-éditeur de la Banque de Données RRojas et de Puro Chile. La mémoire du peuple.- School of Oriental and African Studies, Londres, Royaume Uni.

Ernesto Carmona, Journaliste, Rédacteur en chef de la LA HUELLA, Santiago, Chili

Eduard Prugovecki, Professeur Emeritus, Université de Toronto, Canada

Dale L. Johnson, Professeur de Sciences Sociales, Institut des Etudes de Développement d’Amérique Centrale, San José, Costa Rica

Andre Gunder Frank, Centre d’Histoire Mondiale, Northeastern University, Boston, MA., États-Unis.

David N. Gibbs, Professeur Associé d’Histoire, Professeur Associé de Sciences Politiques, Université d’Arizona, Tucson, États-Unis.

Susan L. Robertson, EGSE, GENIE –Réseau Mondialisation et Européanisation et Éducation, University de Bristol, Royaume Uni.

Arno Tausch, Professeur Associé Invité, Université d’Innsbruck, Autriche

Jenneth Parker, Programme d’éducation pour le développement durable, London South Bank University, Royaume Uni.

W. Warren Wagar, Binghamton University, SUNY, New York, États-Unis.

Seyed Javad, Université de Bristol, Royaume Uni.

Rolf Jucker, Université du Pays de Galles, Swansea, Royaume Uni.

Glen Strachan, EFSP, London South Bank University, Londres, Royaume Uni.

David Woolcombe, Herts, Royaume Uni.

Ruth Mumby, EFSP, London South Bank University, Royaume Uni.

Chanzo Greenidge, Institut des Relations Internationales, Royaume Uni.

Andy Parnell, maitrise en sciences sociales, militant pour l’environnement et écologiste engagé, Royaume Uni

Anthony Mckeown, NASPIR, Royaume Uni.

Ronald Barnett, maitre de conférence, Institute of Education, Londres, Royaume Uni

Alex Bick, London School of Economics, Royaume Uni

Yasmine Merican, Petaling Jaya, Malaysia

Martin Schreader, président, comité démocratie, Parti Socialiste, États-Unis.

Nouria Brikci, School of Oriental and African Studies, Royaume Uni

Patricio Arenas, Association Allende 30ème Anniversaire, Saint-Denis, France

Steve Detofsky, Philadelphia, États-Unis.

José Acevedo, éducateur sportif et responsable d’une association humanitaire pour l’Amérique Latine, Chatillon, France

Gernot Köhler, Doctorat, Sheridan College, Canada (à la retraite)

Jonathan De Vore, Université de Miami, Ohio, États-Unis.

Antonio Borja Gonzalez, conseiller financier, Viña del Mar, Chili

Rodney B- Frazer, Licence (Hons), maitrise en Sciences, Londres, Royaume Uni.

Natalia Contreras, Analyste Politique et auteure de documentaires, Santiago, Chili

Cástulo Martinez, écrivain-journaliste , Arica, Chili

Sergio R. Anacona, traducteur , Barquisimeto, Rép. Bolivarienne du Vénézuela

Tom Cheesman, Groupe de Soutien aux Demandeurs d’Asile de Swansea , Swansea, Royaume Uni

Ros Wade, Programme d’Éducation pour le Développement Durable, Londres South Bank University, Royaume Uni.

Claudio Ferrufino, écrivain, Colorado, États-Unis.

Laura Saez Fernandez, traductrice, Vigo, Galice

Sari Varpama, maitrise en sciences, Helsinki, Finlande

Rosemin Rajmudin, Consultant: développement, éducation mondiale et antiracisme, Londres, Royaume Uni.

Ian Parkin, enseignant, Londres, Royaume Uni

Mario Novelli, Centre pour les Etudes de la Mondialisation, Éducation et Sociétiés, Université de Bristol, Angleterre.

Stephen Sterling, EFSP, LSBU, London, Royaume Uni.

Robley E. George, Centre pour l’Etude des Sociétés Démocratiques, Californie, États-Unis.

Alison Edgley, Faculté des Sciences médicales et de la Santé, Université de Nottingham, Nottingham, Royaume Uni.

Christian P. Scherrer, maître de conférence, Institut pour la Paix d’Hiroshima (HPI), Université de la ville d’Hiroshima, Japon.

Guillermo Fuica Venegas, technicien, Coronel, Chili.

María Hidalgo Múgica, coordinatrice des Comités et boutiques de Voluntariado, Sede de Madrid, Espagne.

Raúl Gutiérrez, producteur artistique, Santiago, Chili.

Abdul Malik, LSBU, Londres, Royaume Uni.

Aníbal Quijano , Centre des Études Sociales (CIE), Lima, Perou.

Hugh Atkinson, maître de conférences en politique, LSBU, Londres, Royaume Uni.

Mercedes Zaldumbide Araya, Londres, Royaume Uni.

Miguel Ardiles, fonctionnaire, Londres, Royaume Uni.

Marisol Rojas Zaldumbide, service clientèle, Londres, Royaume Uni.

Paula Rubilar Cifuentes, lycéenne, Coronel, Chile

Daniela Manske , militante pour les Droits de l’Homme, Londres, Royaume Uni.

Alejandra Rojas Zaldumbide , manageresse, Londres, Royaume Uni.

Rachel Pantin , musicienne, Londres, Royaume Uni.

Mabel Conejero Valencia, Coronel, Chili

Joaquin Ardiles Rojas, lycéen, Londres, Royaume Uni.

Adolfo Ibáñez Justicia, ingénieur de Montes, Valencia, Espagne.

Veronica Caro Garcia, éducateur spécialisé, Chatillon, France.

Enzo Acevedo, lycéenne, Chatillon, France.

Tim Jones, Austin, Texas, États-Unis.

Mirella Suarez, Virginie, États-Unis.

Ricardo Gómez, ingénieur industriel, Madrid, Espagne.

Maite Rojas Zaldumbide, Londres, Royaume Uni.

Mauricio Venegas Astorga, musicien et compositeur, Londres, Royaume Uni.

Kathleen Tripp, enseignant, Londres, Royaume Uni.

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Dr. Róbinson Rojas